Frédéric François CHOPIN, 18101849 (âgé de 39 ans)

Frédéric François Chopin (né sous le nom polonais : Fryderyk Franciszek Chopin
Nom
Frédéric François /CHOPIN/
Prénom(s)
Frédéric François
Nom de famille
CHOPIN
Naissance
Profession
compositeur et pianiste virtuose
Naissance d’une sœur
Naissance d’une sœur
Décès du grand-père paternel
Roi de France
Louis XVII
6 avril 1814
Régime politique
Cent-Jours
22 mars 1815
Roi de France
Louis XVIII
22 juin 1815
Roi de France
Charles X
16 septembre 1824
Décès d’une sœur
Roi des Français
Louis-Philippe Ier
9 août 1830
Note : dernier roi de France
Décès du père
Cause : Tuberculose
Régime politique
Gouvernement Provisoire de 1848
25 février 1848
Régime politique
IIe République
4 novembre 1848
1er président de la République Française
Louis-Napoléon Bonaparte
10 décembre 1848
Enterrement du père
Adresse : Cimetière de Powązki
Décès
Famille avec les parents
père
Nicolas Chopin, dessin au crayon par Ambroży Mieroszewski
17711844
Naissance : 15 avril 1771 32 35 Marainville-sur-Madon (88)
Profession : Précepteur, professeur de françaisaprès 1790Varsovie
Décès : 3 mai 1844Varsovie
mère
Portrait de Justyna née Krzyżanowska Chopin, la mère du Compositeur.
17821861
Naissance : 1782Długie
Profession : Intendante et Dame de compagnie de la comtesse Skarbek
Décès : 1 octobre 1861Varsovie
Mariage Mariage2 juin 1806Varsovie, Mazovie, POLOGNE
10 mois
grande sœur
18071855
Naissance : 6 avril 1807 35 25 Varsovie
Décès : 29 octobre 1855Varsovie
3 ans
lui
Frédéric François Chopin (né sous le nom polonais : Fryderyk Franciszek Chopin
18101849
Naissance : 22 février 1810 38 28 Żelazowa Wola
Profession : compositeur et pianiste virtuose
Décès : 17 octobre 1849Paris II (75)
23 mois
petite sœur
18111881
Naissance : 1811 39 29 Varsovie
Décès : 1881Varsovie
2 ans
petite sœur
18121827
Naissance : 1812 40 30 Varsovie
Décès : 1827Varsovie

Frédéric François CHOPIN a 0 cousin germain connu

Famille paternelle (0)

Famille maternelle (0)

La famille lorraine de Frédéric Chopin

[1]

Dans le petit village de Xirocourt [2], pittoresquement situé dans la riante vallée du Madon, dominée par la colline de Sion — la Colline inspirée —, vivait au commencement du XVIIIe siècle une famille Chopin. Son chef se prénommait François (I). Il avait épousé, vers 1703, une jeune fille du pays, Catherine Oudot ; elle lui avait donné quatre garçons : Claude (° 1704) ; François, ° 12 décembre 1706 ; Dominique, ° 10 octobre 1710, et Nicolas, ° 26 septembre 1712.

François Chopin mourut le 28 juin 1714, âgé seulement de 38 ans. Sa veuve ne se remaria pas et se consacra à l’éducation de ses fils. Les deux aînés contractèrent des alliances au village et eurent des descendants. Quant au plus jeune, Nicolas (I), il se fiançait le 18 janvier 1738, à Ambacourt [3], autre village du val du Madon, situé à trois bonnes lieues de Xirocourt, à une orpheline, Élisabeth Bastien. Le 4 février, l’union était bénite par le curé du lieu, le R. P. Nicolas-Louis Doger, chanoine régulier de la Congrégation de Notre-Sauveur. Le marié signait l’acte d’une main peu experte, et la mariée, ne sachant pas écrire, remplaçait sa signature par une croix. Le ménage se fixait à Ambacourt.

De cette union naissaient quatre fils : François (II), ° 9 novembre 1738 ; Dominique, ° 14 février 1741 ; Claude, ° 23 novembre 1743, † le 31 octobre 1747, et enfin Jean-François, ° 21 septembre 1747. Malheureusement, le lendemain de cette dernière naissance, Élisabeth Bastien mourait, « après avoir reçu tous les sacrements » ; et en même temps que la mère disparaissait aussi le petit être auquel celle-ci venait de donner le jour. Les deux corps étaient placés dans un même cercueil, et la sépulture religieuse avait lieu le 23 septembre, en présence de « presque tous les paroissiens ».

Quelques mois après ce malheur, Nicolas Chopin se remariait à Françoise Dauphin, de qui il aura six enfants. En 1752, il quittait Ambacourt et retournait résider à Xirocourt. Veuf de nouveau, il épousait en troisièmes noces, en 1766, la fille d’un fileur de laine du village, Barbe Camuset.

Cependant, l’aîné des fils de Nicolas Chopin, François (II), atteignait sa trente et unième année et il était naturel qu’il fondît, à son tour, un foyer : le 17 janvier 1769, il épousait à Diarville [4], village distant d’une lieue de Xirocourt, Marguerite Deflin, fille majeure de feu Charles Deflin, drapier, et de Suzanne Renard. La bénédiction nuptiale leur était donnée par le vicaire du lieu avec « les cérémonies ordinaires en présence du peuple assemblé », et en particulier de Nicolas Chopin, « manœuvre », père du marié, de Vincent Cherpitez, laboureur à Diarville, de Charles Guyot, greffier à Courcelles, et de Jean Deflin, drapier à Diarville, tous trois oncles de la mariée. François Chopin apposait sa signature au bas de l’acte, tandis que Marguerite Deflin, illettrée, y traçait une croix.

Aussitôt après leur union, les nouveaux époux allaient s’établir à Marainville [5], autre village de la vallée du Madon, situé à une lieue de Xirocourt et à une demi-lieue de Diarville. Ils étaient accompagnés par la mère de la jeune femme, la veuve de Charles Deflin ; elle ne quittera plus le ménage, et c’est auprès de lui qu’elle s’éteindra le 26 novembre 1774, âgée de 68 ans.

Cinq enfants voyaient le jour au foyer de François Chopin : Anne, ° 23 novembre 1769 ; Nicolas, ° 15 avril 1771 ; Élisabeth, ° 28 janvier 1773, † le 17 mai même année ; Marguerite, ° 9 mars 1774, † dix jours plus tard ; et enfin une autre fille, prénommée aussi Marguerite, ° 5 août 1775.

De ces enfants, Nicolas (II) est celui qui nous intéresse le plus particulièrement. Son acte de baptême est ainsi conçu :

Nicolas, fils légitime de François Chopin, charon, et de Marguerite Deflin, son épouse, est né le quinze et a été baptizé le seise avril mil sept cent soixante et onze ; il a eu pour parrein Jean Nicolas Deflin, garçon de Diarville, et pour marreine Thérèse Chopin, fille de Xirocourt, qui a faite sa marque. Le parrein a signé, Nicolas Deflin ; marque de la marraine ; P. Leclerc, curé de Barville, commis.

Anne, Nicolas et Marguerite Chopin reçurent du maître d’école de Marainville des notions d’écriture, de grammaire et de calcul : marraine en 1792, Anne signait son nom d’une écriture bien moulée. Le curé de la paroisse leur enseigna le catéchisme : Anne et Nicolas recevaient le sacrement de Confirmation, le 1er juin 1779, des mains de l’évêque de Toul, Mgr de Champorcin.

Le ménage Chopin était pauvre. Néanmoins, il put acheter une modeste maison et quelques terres. François Chopin exerçait le métier de charron en même temps que celui de vigneron. Ses compatriotes lui témoignèrent leur estime en lui confiant, durant plusieurs années, les fonctions de syndic de la communauté. Autre preuve de considération : on lui demandait fréquemment d’apposer sa signature, en qualité de témoin, au bas des actes paroissiaux.

Or, à cette époque, Marainville était le chef-lieu d’une seigneurie importante, laquelle comprenait, outre le village du nom, des biens, redevances et droits féodaux situés à Bralleville, Diarville, Xaronval, Mazeley et Maximois.

Ce fief était entré, en 1708, en la possession de Charles-Antoine Royer, chevalier du Saint-Empire, successivement contrôleur, « intendant des plaisirs et de la musique » et premier maître d’hôtel du duc Léopold de Lorraine. Le 29 juillet 1728, ce prince avait érigé la seigneurie en comté, au profit de son serviteur et du gendre de celui-ci, Julien Locquet de Grandville, ancien colonel au service de la France et ensuite chambellan à la Cour de Lunéville. On attribue à Charles-Antoine Royer la restauration du château de Marainville et la création du magnifique jardin à la française qui entourait cette résidence seigneuriale, alors l’une des plus belles de Lorraine.

Lorsque François Chopin (II) vint s’établir à Marainville, le comté était possédé par Charles-Joseph, comte de Rutant, ancien chambellan du roi Stanislas, brigadier des armées du Roi, lieutenant général des armées de Saxe, et par sa femme, Marguerite Locquet de Grandville. Cette dernière mourait à Bains, le 5 juillet 1775, tandis que son mari s’éteignait à Marainville le 7 novembre 1779. Les défunts n’avaient pas de descendance directe, aussi la seigneurie revint-elle de droit aux héritiers de Madame de Rutant : Madame de Grandville et ses petits-enfants, Magon de Lalande, Mesdames de Saint-Gilles et de Séchelles. Ce ne fut pourtant que le 23 novembre 1785 que ceux-ci prêtaient foy et hommage devant le Parlement de Nancy, pour le comté qui leur était dévolu [6].

Entre temps, le comté et le château de Marainville furent, pendant plusieurs années et en vertu d’une convention qui nous échappe — un bail sans doute —, en la possession temporaire d’un grand seigneur polonais, résidant alors à Strasbourg : le comte Pac, grand maréchal de la Confédération de Pologne, staroste de Ziolow. Ce haut personnage avait placé au château de Marainville, à titre d’intendant, un gentilhomme polonais, ancien secrétaire à Paris de la Confédération de Pologne, du nom d’Adam-Jean Weydlich. Ce délégué avait épousé la fille d’un officier du Roi, Françoise-Nicole Schelling. L’un et l’autre surent se rendre sympathiques. Nous les voyons tenir sur les fonts baptismaux des enfants de Marainville et de Diarville, dont les parents étaient au service du château ; nous les voyons assister au mariage d’un humble cordonnier qui épousait la fille d’un sergent du comté. Eux-mêmes eurent un fils, Michel-Joseph-Charles-Adam, né le 29 juillet 1783 : le parrain fut Claude-François Le Maillot, seigneur de Pont et de Vomécourt, et la marraine Anne-Élisabeth-Charlotte Retornat, épouse du sieur Bizoir, rentier à Charmes.

Il est certain que François Chopin, soit à cause de ses fonctions de syndic, soit du fait des métiers qu’il exerçait, eut des contacts fréquents avec le château. Nicolas, son fils, qui l’aidait dans ses travaux, eut de même, maintes occasions d’approcher l’intendant, et celui-ci ne fut pas sans remarquer les qualités d’intelligence, de travail, de dévouement de l’adolescent. Aussi n’est-il pas téméraire d’avancer que ce fut Adam Weydlich qui, regagnant la Pologne, emmena avec lui le jeune villageois de Marainville [7]. Ainsi s’expliquerait de la manière la plus naturelle, l’exode, soi-disant mystérieux, de Nicolas. Ainsi pourrait-on voir dans l’intendant du comte, si ce n’est dans le comte lui-même, le protecteur à qui Nicolas dut son éducation.

Nicolas Chopin ne devait plus revoir les rives du Madon : son sort était désormais fixé sur les bords de la Vistule. Mais il n’oublia ni sa petite patrie, ni sa famille. Il existe au moins une lettre de l’absent à ses parents, expédiée de Varsovie le 17 septembre 1790. Le jeune homme s’inquiète de leur santé, il attend impatiemment de leurs nouvelles, il leur parle de questions intéressant le comte Pac et les Weydlich, et semble redouter, s’il rentrait en France, son incorporation dans la milice [8].

On connaît la carrière de Nicolas : Français d’habitudes, de cœur et d’esprit, c’est le français qu’il enseigna aux Polonais. D’abord précepteur dans deux familles de la haute noblesse, les Laszczinski et les Scharbeck, il devint ensuite professeur de littérature et de langue française au lycée et à l’École militaire de Varsovie. En 1806, il épousait une polonaise de bonne famille, Justine Krzyzanowska. De ce mariage naissait d’abord une fille, Louise, puis le 22 février 1810, venait un fils, qui recevait pour prénoms celui de Frédéric, en l’honneur de son parrain le jeune comte Scharbeck, et celui de François, en souvenir de son vieux grand-père qui vivait en Lorraine. Et ce fils sera un jour l’immortel musicien ...

Mais revenons à Marainville. Alors que l’œuvre de la Révolution s’accomplissait au village sans trop de heurts, un malheur frappait François Chopin et les siens : dans la soirée du 4 fructidor an II (21 août 1794), Marguerite Deflin, l’épouse du « citoyen vigneron », mourait à l’âge de 58 ans. Le lendemain, le mari et le frère de celui-ci, Dominique Chopin, cultivateur à Bralleville, faisaient devant l’officier de l’état civil, la déclaration du décès.

En outre, le 14 nivôse an III (5 janvier 1795) François Chopin faisait connaître au receveur de l’Enregistrement de Mirecourt les biens laissés, par la défunte, à ses « trois enfants mineurs ». Ces biens étaient de deux sortes : moitié des acquêts de la communauté, mais dont le mari gardait l’usufruit, et qui consistaient en la maison de Marainville, en deux pièces de terre et en un mobilier, le tout estimé 1.252 livres 10 sols. En second lieu, les biens dont les enfants héritaient en toute propriété, parce qu’ils provenaient des « anciens de leur mère » ; biens situés sur le « finage dudit lieu », et évalués à 2,000 livres.

Quelques années plus tard, d’heureux événements venaient apporter un peu de joie dans la famille : le 25 pluviôse an VI (13 février 1798), l’aînée des filles de François, Anne, épousait un vigneron de Marainville, Joseph Thomas, tandis que, peu après, la cadette, Marguerite, se mariait également à un vigneron, Nicolas Bastien. Ces unions devaient être fécondes.

Resté seul à son foyer, François Chopin, qui n’avait que 62 ans, se décidait à contracter une seconde union : le 26 brumaire an IX (17 novembre 1800), il prenait pour femme Marguerite Laprévôte, également âgée de 62 ans, née à Vomécourt, et veuve de François Moitessier, vétéran décédé en 1793.

François devait vivre assez longtemps pour connaître les événements du Consulat et ceux de l’Empire. Au début de l’année 1807, il apprenait l’entrée de nos troupes à Varsovie et la présence de Napoléon dans la capitale polonaise. Pensant toujours à son fils, il ne douta pas du bonheur que Nicolas dut éprouver au contact des Français. Les derniers jours du vieux vigneron étaient assombris par la nouvelle de nos désastres de Russie, par le retour d’une armée disloquée et meurtrie et par l’envahissement des Vosges par des bandes de Cosaques. C’est au cours de ces tragiques circonstances que François Chopin mourait le 31 janvier 1814, âgé de 75 ans.

A la suite de ce décès, Joseph Thomas déclarait, le 12 mai même année, à l’Enregistrement de Charmes, les biens laissés par son beau-père. Cette déclaration était faite au nom d’Anne et de Marguerite Chopin, et aussi au nom de Nicolas Chopin, qualifié pour la circonstance de « vigneron à Marainville ». Ces biens se composaient des « chétifs habits et linges du défunt », estimés 36 francs, ce qui représentait 4 centimes de droits ; de la moitié de la maison de Marainville, de deux pièces de vignes d’une contenance de 8 ares 17 centiares, et enfin de deux champs d’une superficie de 10 ares 22 centiares, le tout évalué à un revenu de 21 francs 50, pour lesquels il était perçu 88 centimes de droits. Les années passent ... Nulle relation entre Nicolas Chopin et ses sœurs : celles-ci ignorent le sort de leur frère, expatrié depuis bientôt quarante ans. Aussi les deux femmes se décident-elles, en janvier 1826, à procéder au partage des biens patrimoniaux ; aucune part n’est faite pour l’absent.

Cependant Anne et Marguerite ont appris, soit par le curé de la paroisse, soit par les hôtes du château, soit même par le Journal de la Meurthe et des Vosges, l’existence à Paris d’un jeune musicien de très grand talent. Il s’appelle Chopin, il se prénomme Frédéric, mais aussi François ; de plus il est Polonais. Les deux vieilles villageoises, avec leur bon sens lorrain, n’ont pas manqué de rapprocher les faits et les dates ; elles ont été frappées par l’étrange coïncidence, aussi se demandent-elles si l’artiste n’est pas le fils de Nicolas. Elles ne l’ont, semble-t-il, jamais su avec certitude.

Alors que Frédéric-François Chopin (1) se haussait au sommet de la gloire, son vieux père mourait à Varsovie en mai 1844 ; tandis que ses deux tantes, modestes paysannes dont il ignora l’existence, s’éteignaient doucement au pays des ancêtres, au mois de mars de l’année 1845.

Jean KASTENER [9]

 

[1] Sources principales : Archives de Meurthe-et-Moselle, série II E, registres paroissiaux de Xirocourt et de Diarville ; Archives des Vosges, série IV E, registres paroissiaux d’Ambacourt et de Marainville ; ibid., série Q, fonds de l’Enregistrement, bureaux de Mirecourt et de Charmes. — Travaux consultés : Abbé EVRARD, Les origines lorraines de Chopin dans Pays lorrain, décembre 1926, janvier 1927 ; du même, Origines lorraines de Chopin, dans La Revue Pleyel, mars-avril 1927 ; Ed. Ganche, L’origine de Frédéric Chopin, dans La Pologne, janvier 1927.

[2] Meurthe-et-Moselle, canton d’Haroué.

[3] Vosges, canton de Mirecourt.

[4] Meurthe-et-Moselle, canton d’Haroué.

[5] Vosges, canton de Charmes.

[6] Archives de Meurthe-et-Moselle, B 11019.

[7] Les dernières mentions des Weydlich dans les registres paroissiaux de Marainville remontent à 1785 (10 janvier, 8 juillet). On peut donc présumer que l’intendant du comte Pac regagna la Pologne au cours d’une des années suivantes. Or, on est d’accord pour admettre que ce fut en 1787 que le jeune Nicolas Chopin, alors âgé de 16 ans, s’expatria.

[8] Cette lettre est écrite dans un bon français. Après avoir été la propriété de M. Abel Contant, descendant d’une des sœurs de Nicolas Chopin, et après avoir figuré en 1949, à l’Exposition Frédéric Chopin (n° 4 du catalogue), cette pièce est déposée aujourd’hui à la Bibliothèque nationale, département de la Musique. Nous remercions Mesdames Suzanne et Denise Chainaye d’avoir bien voulu prendre copie pour nous de ce document.

[9] Le Pays Lorrain, 1951, p. 89.